Cabine UV tout ce qu'il faut savoir

La cabine UV est destinée à obtenir une peau bronzée dans un cadre sécurisé et répondant aux normes les plus strictes. La législation en France est l’une des plus restrictives d’Europe. La cabine UV rencontre ces dernières années un succès croissant. Ce site a été conçu pour vous apporter des éléments d’information sur ce sujet. 



La rapidité de votre bronzage et sa profondeur dépendent fortement de votre type de peau. Ce dernier détermine également de la durée recommandée de votre bronzage (en toute sécurité). C’est valable tant pour le soleil naturel que pour l’utilisation de votre cabine UV. Notez que ces éléments sont des indications de sécurité et ne remplacent pas les conseils d'un professionnel de la santé. En cas de doute, une seule règle d'or : consultez votre médecin.

ATTENTION : Le rayonnement d'un appareil de bronzage UV peut affecter la peau et les yeux. Ces effets biologiques dépendent de la nature, de la sensibilité de la peau des individus et de la durée d'exposition. 

Le rayonnement UV (ultraviolet) est émis par une source naturelle (le Soleil) ou par des sources artificielles (les appareils de bronzage à UV). Les UV se situent dans une plage de 100 à 400 nm et son divisés en 3 bandes : les UVA (qui colorent en brun les cellules pigmentaires), les UVB (qui stimulent la production des cellules de mélanine, mais provoquent aussi les coups de soleil), les UVC. Les appareils à UV pour le bronzage émettent principalement des UVA, moins nocifs que les UVB.

Les effets biologiques du bronzage uv : Notre peau bronze grâce aux rayons ultraviolets invisibles du soleil. Ce rayonnement entraîne une réaction de protection de notre peau (renforcement). Cette réaction rend plus foncés les pigments déjà présents dans la peau et stimule la formation d’une pigmentation plus importante, connue sous le nom de mélanine. La production de nouvelles cellules de mélanine et le bronzage qui en découle assurent un maintien plus long du bronzage de la peau. La production de mélanine varie en fonction de votre type de peau. Il est formellement déconseillé aux personnes qui ne bronzent pas à la lumière naturelle d'utiliser une cabine UV.

Durée d'exposition : La surexposition aux UV émis par le soleil et les sources artificielles de rayonnement joue un rôle important dans les cancers et le vieillissement de la peau et les affections des yeux. 

Pour votre santé NE LAISSEZ PAS à votre propre appréciation la durée et la fréquence d'utilisation. Vous devez impérativement vous référer à la notice fournie avec votre cabine uv. 


Notez que certains médicaments (antidépresseurs, antibiotiques, etc.) ainsi que certains produits cosmétiques peuvent accentuer la photosensibilité de votre peau et par conséquent diminuer la durée nécessaire d'exposition. Pour votre sécurité, consultez un avis médical.

N'oubliez pas qu'il est indispensable de protéger vos yeux lors d'une séance de bronzage dans une cabine uv ou un facial tanner. Seules des lunettes de protection appropriées (contre le rayonnement UV) et donc prévues pour votre solarium doivent être utilisées. N'utilisez en aucun cas des lunettes de protection autres.

N'oubliez pas que le bronzage est avant tout un phénomène naturel et relativement lent. Un bronzage régulier et moins intensif vous assure un bronzage constant et moins risqué pour votre peau.

Après une séance de bronzage artificiel, il est conseillé d'éviter toute exposition intentionnelle à la lumière solaire ou à celle d'un appareil UV pendant 48h.

En cas de réaction indésirable il est impératif d'arrêter immédiatement l'exposition et de demander un avis médical.

La cabine UV est interdite aux moins de 18 ans.

Notez également que vous ne devez pas utiliser cabine UV sans avis médical préalable dans les cas suivante : femme enceinte, personne épileptique, phase de convalescence, prise de médicaments, maladies et affections de la peau, etc.

Cabine UV : le décret Français

Décret n°97-617 du 30 mai 1997 relatif à la vente et à la mise à disposition du public de certains appareils de bronzage utilisant des rayonnements ultraviolets:

 

Version consolidée au 01 juin 1997 

Le Premier ministre,

Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre du travail et des affaires sociales, du ministre de l'économie et des finances et du ministre de l'industrie, de la poste et des télécommunications,

Vu la directive 83/189/CEE du Conseil du 28 mars 1983 modifiée prévoyant une procédure d'information dans le domaine des normes et réglementations techniques ;

Vu le code de la santé publique, notamment l'article L. 1 ;

Vu le code de la consommation, notamment les articles L. 221-3 et L. 221-4 ;

Vu le code pénal, notamment les articles 132-66 à 132-70 et R. 610-1 ;

Vu le décret n° 95-1081 du 3 octobre 1995 relatif à la sécurité des personnes, des animaux et des biens lors de l'emploi des matériels électriques destinés à être employés dans certaines limites de tension ;

Vu l'avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France en date du 4 avril 1996 ;

Vu l'avis de la commission de la sécurité des consommateurs en date du 3 juillet 1996 ;

Vu la lettre parvenue le 5 septembre 1996 à la Commission des Communautés européennes par laquelle le Gouvernement a saisi ladite Commission ;

Le Conseil d'Etat (section sociale) entendu,

Article 1 En savoir plus sur cet article...

Les dispositions du présent décret s'appliquent aux conditions de vente et de mise à disposition du public des appareils de bronzage par rayonnement équipés d'émetteurs ultraviolets, utilisés directement par le public ou mis à sa disposition.

Article 2 

Les appareils mentionnés à l'article 1er sont dénommés :

"appareils de bronzage UV" et se répartissent entre les quatre catégories suivantes :

Appareil de type UV 1 : appareil comportant un émetteur UV tel que l'effet biologique est causé par des rayonnements de longueurs d'ondes supérieures à 320 nm et caractérisé par un éclairement élevé dans la gamme de 320 nm à 400 nm, et dont l'éclairement effectif est inférieur à 0,000 5 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 250 à 320 nm, et supérieur ou égal à 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 320 à 400 nm ;

Appareil de type UV 2 : appareil comportant un émetteur UV tel que l'effet biologique est causé par des rayonnements de longueurs d'ondes inférieures et supérieures à 320 nm et caractérisé par un éclairement élevé dans la gamme de 320 nm à 400 nm, et dont l'éclairement effectif est situé entre 0,000 5 et 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 250 à 320 nm, et supérieur ou égal à 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 320 à 400 nm ;

Appareil de type UV 3 : appareil comportant un émetteur UV tel que l'effet biologique est causé par des rayonnements de longueurs d'ondes inférieures et supérieures à 320 nm et caractérisé par un éclairement limité sur toute la bande de rayonnement UV, et dont l'éclairement effectif est inférieur à 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 250 à 320 nm, et inférieur à 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 320 à 400 nm ;

Appareil de type UV 4 : appareil comportant un émetteur UV tel que l'effet biologique est principalement causé par des rayonnements de longueurs d'ondes inférieures à 320 nm et dont l'éclairement effectif est supérieur ou égal à 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 250 à 320 nm, et inférieur à 0,15 W/m2 pour les longueurs d'ondes de 320 à 400 nm.

Article 3 

Les appareils de type UV 2 et UV 4 sont réservés à un usage thérapeutique et ne peuvent être utilisés que sur prescription médicale et sous la responsabilité d'un médecin. Ils ne peuvent être vendus au public ni mis à sa disposition.

Les appareils de type UV 1 sont réservés à un usage professionnel dans le domaine de l'esthétique ou du loisir. Leur vente au public est interdite.

Les appareils de type UV 3 peuvent être mis librement en vente ou à la disposition du public, sous réserve des dispositions de l'article 4 ci-après.

Article 4 

Il est interdit de vendre aux mineurs et de mettre à leur disposition des appareils de bronzage de type UV 3.

Il est interdit de mettre des appareils de type UV 1 à la disposition des mineurs.

Article 5 

Les appareils de bronzage de type UV 1 et UV 3 ne peuvent être mis à la disposition du public que sous la surveillance directe d'un personnel qualifié, ayant reçu une formation définie par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de la consommation.

Article 6 

Les appareils de bronzage de type UV 1 et UV 3 mis à la disposition du public, à titre gratuit ou onéreux, et leurs conditions d'utilisation doivent être conformes aux règles de l'art prévalant en matière de sécurité. Sont réputés satisfaire à ces règles, telles que prévues aux articles 2 et 3 du décret du 3 octobre 1995 susvisé, les appareils et les conditions d'utilisation conformes aux normes dont les références sont publiées au Journal officiel de la République française.

L'exploitant de ces appareils est tenu de mettre à la disposition des utilisateurs des lunettes assurant une protection appropriée des yeux. Sont réputées satisfaire à cette exigence les lunettes conformes aux normes dont les références sont publiées au Journal officiel de la République française.

Article 7 

Lorsque est utilisé un mode de preuve de conformité aux règles de l'art prévalant en matière de sécurité autre qu'une norme dont les références sont publiées au Journal officiel de la République française, le corps de l'appareil de bronzage doit comporter, en caractères apparents et indélébiles, les mentions obligatoires définies dans l'annexe I au présent décret.

Article 8

L'éclairement énergétique des appareils de bronzage de type UV 1 et UV 3 mis à la disposition du public et de longueur d'onde inférieure ou égale à 320 nanomètres doit toujours rester inférieur à 1,5 % de l'éclairement énergétique UV total émis par ces appareils. Les caractéristiques techniques des appareils ne doivent pas être modifiées au cours de leur utilisation.

Article 9 

Une notice d'emploi dont le contenu minimum est défini dans l'annexe II au présent décret est remise à tout acheteur d'un appareil de bronzage de type UV 1 et UV 3.

Article 10 

Lorsque les appareils de bronzage sont mis à la disposition du public, les informations destinées à ce dernier, telles que définies dans l'annexe III au présent décret, figurent soit sur l'appareil lui-même, soit sur un document affiché de façon visible et lisible. Dans ce dernier cas, la mention suivante doit cependant, au minimum, figurer sur l'appareil de façon visible, en lettres majuscules d'au moins 7 mm de hauteur : "Attention rayonnement ultraviolet. Respectez les précautions d'emploi indiquées dans la notice. Utilisez toujours les lunettes fournies pour la séance."

Article 11 

Lors de la vente ou de la mise à disposition du public des appareils de type UV 1 et UV 3, un avertissement doit mettre en garde les utilisateurs contre les effets photo sensibilisants de certains médicaments ou cosmétiques et les inviter, en cas de doute, à prendre l'avis de leur médecin ou de leur pharmacien.

Cet avertissement doit être affiché de façon visible à proximité de l'appareil de bronzage.

Article 12

Toute publicité relative aux appareils de bronzage de type UV 1 et UV 3 ou à des séances de bronzage, ainsi que toute présentation à la vente, doivent être accompagnées de la mention suivante : "Le rayonnement d'un appareil de bronzage UV peut affecter la peau et les yeux. Ces effets biologiques dépendent de la nature et de l'intensité du rayonnement, ainsi que de la sensibilité de la peau des individus."

Il ne peut en aucun cas être fait référence à un effet bénéfique pour la santé.

Article 13 

Toute personne qui met à la disposition du public des appareils de bronzage de type UV 1 et UV 3 utilisés à usage professionnel est tenue d'en faire la déclaration auprès du préfet du département où s'effectue la prestation. Cette déclaration comprend la description technique des matériels et précise la formation reçue par le personnel qualifié appelé à les utiliser.

Article 14 

Les appareils de type UV 1 et UV 3 mis à la disposition du public font l'objet d'un contrôle technique qui doit être effectué au moins tous les deux ans par un organisme agréé par le ministre chargé de la santé. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la consommation fixe les conditions d'agrément des organismes habilités à procéder à ce contrôle. La liste des organismes agréés chargés de ce contrôle technique est publiée au Journal officiel de la République française.

Article 15 

Est puni des peines d'amendes prévues pour les contraventions de 5e classe le fait :

1° De mettre en vente ou à la disposition du public des appareils de bronzage UV en méconnaissance des dispositions de l'article 3 du présent décret ;

2° De mettre en vente ou à la disposition des mineurs des appareils de bronzage UV en méconnaissance des dispositions de l'article 4 ;

3° De mettre à disposition du public des appareils de bronzage UV sans avoir recours au personnel qualifié, en méconnaissance des dispositions de l'article 5, ou sans mettre des lunettes de protection appropriées à la disposition des utilisateurs, en méconnaissance des dispositions de l'article 6 ;

4° De ne pas informer les acheteurs et utilisateurs d'appareils de bronzage UV dans les conditions prévues aux articles 7, 9, 10 et 11 ;

5° De mettre à la disposition du public des appareils de bronzage UV sans faire la déclaration prévue à l'article 13.

En cas de récidive, la peine d'amende prévue pour la récidive de la contravention de cinquième classe est applicable.

Article 16 

Est puni des peines d'amendes prévues pour les contraventions de quatrième classe le fait de ne pas avoir fait effectuer le contrôle technique des appareils de bronzage UV dans les conditions prévues à l'article 14 du présent décret.

Article 17 

En cas d'ajournement du prononcé des peines prévues aux articles 15 et 16 du présent décret, la juridiction peut, en application des articles 132-66 à 132-70 du code pénal, enjoindre à la personne physique ou morale déclarée coupable de se conformer aux dispositions du présent décret, au besoin sous astreinte. Celle-ci ne peut être supérieure à 1 500 F par jour et par appareil et sa durée ne peut excéder trois mois.

Article 18 

Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 121-2 du code pénal, des infractions définies aux articles 15 et 16 du présent décret. Elles encourent la peine d'amende selon les modalités prévues à l'article 131-41 du même code.

Article 19 

Les dispositions du présent décret entreront en vigueur le premier jour du troisième mois suivant la publication dudit décret au Journal officiel de la République française.

Toutefois, les dispositions des articles 3 et 4 relatives à l'interdiction de vente ou de mise à la disposition du public et des mineurs de certains appareils de bronzage UV entrent en vigueur dès la publication de ce décret.

Article 20

Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre du travail et des affaires sociales, le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie et des finances, le ministre de l'industrie, de la poste et des télécommunications, le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce et de l'artisanat, le ministre délégué aux finances et au commerce extérieur et le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.Annexes MENTIONS OBLIGATOIRES. 

Article ANNEXE I Affichage Cabine UV

Les mentions devant figurer sur le corps des appareils de bronzage UV en application de l'article 7 sont les suivantes :

Numéro du type UV approprié sous la forme UV 1 ou UV 3 ;

Indication de la référence du type de l'émetteur pour les appareils UV comportant des émetteurs UV remplaçables.

Mise en garde suivante, en caractères visibles et lisibles :

"Les rayonnements ultraviolets peuvent affecter les yeux et la peau. Lire attentivement les instructions. Porter les lunettes de protection fournies. Certains médicaments et cosmétiques peuvent augmenter la sensibilité."

Pour les appareils UV destinés à être utilisés dans les solariums, les salons de beauté et les lieux de loisir, cette mise en garde peut figurer sur une plaque permanente placée sur le mur à proximité de l'appareil UV.

Pour les appareils dont la luminance est supérieure à 100 000 cd/m2, la mise en garde est la suivante :

"Lumière intense. Ne pas regarder l'émetteur."

La cabine UV dans les autres pays

Et en Europe ? 

 

Depuis l'adoption des ces mesures en France, de nombreux pays de l'union Européenne lui ont emboités le pas. La cabine UV professionnelle est à présent strictement réglementée même en Allemagne et en Italie. Toutefois ces 2 pays possédant une industrie du solarium importante, les résistances sont plus importantes. Le débat y est également moins partisan qu'en France. On y discute objectivement et chacun y a le droit d'amener ses arguments et ses études. Le débat y est contradictoire. En France, il est interdit de vanter les bienfaits du solarium, sous peine d'être sanctionné. Tout débat ou confrontations d'études est de ce fait impossible. Seuls ont droit à la parole les opposants au bronzage en cabine.

Ne soyons pas trop négatif : Le bon côté des ces mesures a été la prise de conscience des adeptes du solarium. Ce dernier est à présent utilisé de manière plus réfléchie et en toute connaissance de cause. 

En complément, un site entièrement consacré au principe du bronzage : www.bronzage-uv-uva.com

Cabine UV : Attaquée de toutes parts !

Un projet de loi concernant les cabines UV a vu le jour en France. Il s'agit entres autres d'interdire purement et simplement les professionnels du bronzage de faire de la publicité pour leurs appareils de bronzage. Une esthéticienne ne pourra donc plus afficher dans sa vitrine une promotion, un poster, une offre pour sa cabine UV.

Le secteur de l'esthétique n'étant déjà pas très bien portant c'est un nouveau coup qu'on va lui assemer sur la tête.

Autre mesure envisagée : interdire purement et simplement la vente de cabines UV aux particuliers. 

Mais pourquoi donc ces nouvelles mesures ? Tout vient d'une enquête récente concluant à la responsabilité des cabines UV dans 70 cancers de la peau à l'issue fatale par an et en France. C'est effectivement terrible. Mais comment une telle conclusion a-t-elle pu être tirée ? Un cancer de la peau ou mélanome ne donne pas d'indication sur son origine. Il peut faire suite à une exposition excessive au soleil, aux UV artificiels ou aux deux cumulés.

Rappelons que la cigarette tue 70000 personnes par an en France. Songe-t-on pour autant à l'interdire ? 

 

Publicité interdite pour les cabines UV

Un tour de vis supplémentaire dans la commercialisation des séances de bronzage en cabine UV : il est désormais interdit de faire de la publicité pour attirer les clients ou pour faire connaître l’activité.

C’est un coup dur pour tous les instituts de beauté qui se voient dans l’obligation  de retirer leur affichage en vitrine. La publicité étant par essence incitative, les autorités font tout pour tuer cette activité. Bien que déjà très encadrée, la commercialisation de séances d’UV est un vrai poumon d’oxygène pour les petits instituts de beauté de quartier. Cette activité peut représenter jusqu’à 20% du chiffre d’affaire total.

Ne plus pouvoir promouvoir le bronzage artificiel revient pour certains d’entre eux à devoir se séparer de leur cabine UV. De ce côté là l’objectif du gouvernement est rempli puisqu’il s’agit de contraindre au maximum cette activité pour la faire disparaître petit à petit.

Bien que la progression de cancer cutané (mélanome) soit en constante progression, cela pourrait ne pas avoir l'impact souhaité. En effet, le particulier garde la possibilité d’acquérir une cabine UV et de l’utiliser intensivement chez lui. Au moins dans un institut de beauté toute une série de mises en garde lui était clairement communiquées par la professionnelle, formée à cet effet. De plus le soleil est une cabine UV à ciel ouvert. L’attrait des jeunes personnes pour une peau bronzée ne diminue pas malgré tous les avertissements du ministère de la santé.

Pour les centres de bronzage le coup est encore plus rude puisque toute leur activité repose sur la vente de séances en cabines UV. Les investissement lourds sont souvent très long à amortir. Sans possibilité de faire des promotions ou offres spéciales et surtout avec cette interdiction de mettre en avant ces offres, la situation risque de devenir critique pour bon nombre d’entre eux. 

Cabine UV conseils d'installation

L’acquisition d’une cabine UV doit être réfléchie. Sur le plan de l’organisation de l’espace physique dans l’institut, sur celui de l’organisation du travail mais aussi sur la partie financière. 

Sur le plan de l’espace physique, il est nécessaire de disposer au minimum d’une surface de 2,20m de long par 1,5 m de large. Les dimensions idéales se rapprochent toutefois davantage des 2,50 m x 2,00 m. Outre l’emplacement du solarium, approximativement de dimensions 2,00 m  x 1,00m, il doit y avoir suffisamment d’espace pour pouvoir s’y déshabiller. Il faudra donc des crochets pour les vêtements, une petite étagère ou une table basse vide poche et si possible une chaise. 

La cabine devra pour être en conformité avoir un système de ventilation au choix : 

  • • Fenêtre
  • • Extracteur d’air
  • • Cloison avec ouverture haute ou basse
  • • Climatisation

L’alimentation électrique devra être dédiée au solarium et directe. Cela signifie qu’aucun autre équipement électrique ne pourra être branché sur cette même ligne. 

Sur le plan de l’organisation du travail il faut veiller à ce que le personnel soit à jour de la formation spécifique sur les cabines UV. Le protocole d’accueil des clients doit suivre des règles strictes notamment pour s’assurer de l’absence de contre-indications à l’utilisation du solarium. Les autorités sanitaires ainsi que la Répression des Fraudes sont intraitables et font régulièrement des tests en aveugle pour contrôler le respect des consignes de sécurité. 

Le surplus de travail lorsqu’un institut s’équipe d’une cabine UV est relativement faible. En effet l’utilisation d’un solarium ne mobilise par une personne à temps plein. Qui plus est l’activité est en France assez marquée par les saisons. C’est au printemps que la demande est la plus forte avec une pointe en début d’été. 

Enfin le plan financier est à étudier consciencieusement. Pour que l’activité de bronzage soit rapidement rentable et génératrice de profits, il faut veiller à contenir les dépenses. Le bronzage en cabine UV est concurrentiel. Les normes de rayonnement étant à ce point strictes en France, il n’y quasiment plus de différence d’efficacité entre un solarium à 20000,00 Euros et un autre à 4000,00 Euros. Dans ce cas mieux vaut opter pour une cabine UV moins chère qui sera plus rapidement amortie.

N’oublions jamais que les clients recherchent le prix et le résultat. Le prix de la séance ne pourra pas être compétitif si l’investissement est trop lourd, à moins de mettre en péril l’entreprise. Pour la gérante d’un salon de beauté il est capital de ne pas se laisser séduire par l’aspect purement technologique et sensationnel. La climatisation, la brumisation, la hifi c’est bien … mais sans rapport avec le bronzage lui-même. Et pourtant ces options sont facturées le prix fort.  

 L’investissement dans une cabine UV est rentable malgré les polémiques régulières sur la dangerosité de l’excès d’UV. La demande est soutenue et l’investissement relativement modeste. 

 Vous trouverez d’avantage de conseils et d’articles dans la rubrique ‘’Conseils et guide d’achat’’ sur le site sante-forme.com

 

Cabine UV maintenance et SAV

 

L’achat d’une cabine UV est un acte important. Il faut faire un choix parmi l’ensemble des marques présentes sur le marché en fonction de son budget mais également de la destination de l’appareil : usage professionnel ou privé.

Pour un usage professionnel il est important de veiller à l’après vente. Une cabine UV nécessite dans certains cas des interventions techniques complexes et donc onéreuses.

Toutes ces interventions font chuter la rentabilité de la cabine UV. Il est donc intéressant de s’en préoccuper dès l’achat.

Pour la responsable d’un institut de beauté, la rentabilité et la limitation des coûts annexes doivent être une priorité. Pourquoi faire intervenir une entreprise pour un simple changement de lampes alors que cette opération est d’une très grande simplicité ?

Certaines cabines UV sont conçues pour que, même sans connaissances techniques, il soit possible d’effectuer soi-même le remplacement des lampes UV.

La première opération consiste à enlever le plexiglas. Sur les appareils de dernière génération cela se fait sans outil en soulevant la languette de maintient du plexiglas sur toute sa longueur.  Chaque lampe s’enlève comme un simple néon : un quart de tour et une traction. Rien de compliqué et surtout très économique.

Mis à part le contrôle obligatoire périodique tous les 2 ans, une cabine UV simple et fonctionnelle n’a pas besoin d’être révisée. Si une panne survient, un électricien peut dans la plupart des cas intervenir. Evidement si l’appareil possède une climatisation, un moteur électrique pour la fermeture, un brumisateur, un calculateur, etc… l’intervention nécessite un personnel formé. Le SAV est dans pareille situation forcément plus cher. A méditer avant d’acheter sa cabine UV….